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Théo Quant 2019, 14es rencontres des nouvelles approches en géographie théorique et quantitative 06/02/2019 08/02/2019 Besançon France Open Access Proceedings
nom du congrès :
Théo Quant 2019, 14es rencontres des nouvelles approches en géographie théorique et quantitative
début du congrès :
06/02/2019
fin du congrès :
08/02/2019
ville du congrès :
Besançon
pays du congrès :
France
site des actes du congrès :
|
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H24 : un modèle multi-agents pour étudier les effets de la ségrégation sociale et temporelle sur les disparités alimentaires en Ile-de-France / Clémentine Cottineau (2019)
Titre : H24 : un modèle multi-agents pour étudier les effets de la ségrégation sociale et temporelle sur les disparités alimentaires en Ile-de-France Type de document : Article/Communication Auteurs : Clémentine Cottineau, Auteur ; Julien Perret , Auteur ; Romain Reuillon, Auteur ; Sébastien Rey-Coyrehourcq, Auteur ; Julie Vallée, Auteur Editeur : Besançon : Université de Franche-Comté Année de publication : 2019 Projets : EIGHTIES / Conférence : Théo Quant 2019, 14es rencontres des nouvelles approches en géographie théorique et quantitative 06/02/2019 08/02/2019 Besançon France Open Access Proceedings Langues : Français (fre) Résumé : (auteur) Dans cette présentation, nous décrivons les motivations et les résultats liés à la construction d'un modèle multi-agents pour étudier les effets de la ségrégation sur la dynamique des inégalités sociales dans les comportements alimentaires. Ce travail est issu d'un effort de groupe au sein d'un réseau interdisciplinaire de jeunes chercheurs sur les systèmes urbains complexes (EIGHTIES). Nous partons du constat que l'espace urbain (et francilien en particulier) est ségrégé socialement lorsqu’on l’observe à partir des lieux de résidence (Préteceille, 2006) mais aussi à partir des lieux du quotidien (Le Roux et al., 2017). La mobilité quotidienne des uns et l'immobilité des autres impliquent que tous les mécanismes expliquant les inégalités sociales de santé et d'alimentation par des processus locaux - ainsi que les politiques publiques qui visent à les réduire (Vallée, 2017) - doivent être envisagés dans le temps et dans l'espace. Nous présentons un modèle multi-agents initialisé sur une population synthétique de 8 millions d'agents de plus de 16 ans avec une structure démographique (sexe et âge) et sociale (niveau d’éducation) correspondant à celle de l'Ile-de-France. Ces agents sont localisés dans l’espace francilien (divisé en 8540 cellules d’1km de côté) et dans le temps (divisé en trois plages horaire – nuit, journée, soirée) à partir du recensement de 2012 et de l’Enquête Globale Transport (EGT 2010). Chaque agent est initialement doté d’une opinion (l’importance accordée au fait de consommer "5 fruits et légumes par jour") et d’un comportement (le fait de consommer ou non au moins 5 fruits et légumes par jour) sur la base de leur groupe sociodémographique à partir des données du Baromètre Santé Nutrition de 2002 (Santé Publique France). Le cœur du modèle se compose de deux mécanismes concurrents et complémentaires de changement d'opinion lié (i) à l’écart d’opinion entre deux individus en coprésence et (ii) à l'observation des comportements alimentaires des voisins de la même cellule. Le passage entre l’opinion et le changement de comportement est médié par un mécanisme d'inertie et par des contraintes (liées à l'argent, au temps et aux habitudes alimentaires de la famille). Nous modélisons aussi le fait qu'un changement dans le sens préconisé par les agences de santé a un effet gratifiant pour l'individu (e.g. une opinion positive renforcée à l'égard de ce régime alimentaire). A partir des changements de comportement observés entre les Baromètres Santé Nutrition de 2002 et de 2008, ce modèle est calibré, évalué et exploré en utilisant du calcul distribué via la plateforme OpenMole (Reuillon et al., 2013). Indifféremment des paramètres généraux du modèle, nous montrons que les inégalités sociales de comportements alimentaires sont accrues lorsque la ségrégation sociale est forte à la fois la nuit et le jour, puisque certains individus non mobiles ne sont pas mis en coprésence avec des individus présentant d'autres opinions et comportements. De même, on observe que la ségrégation diurne renforce l'effet de la ségrégation nocturne, puisque le brassage des populations n'est pas aléatoire mais est socialement différencié. Numéro de notice : C2019-034 Affiliation des auteurs : LASTIG COGIT+Ext (2012-2019) Thématique : GEOMATIQUE Nature : Communication nature-HAL : ComSansActesPubliés-Unpublished DOI : sans En ligne : http://thema.univ-fcomte.fr/theoq/pdf/2019/communications/2019_Cottineau.pdf Format de la ressource électronique : URL Permalink : https://documentation.ensg.eu/index.php?lvl=notice_display&id=95313 Documents numériques
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H24 : un modèle multi-agents ... - pdf auteurAdobe Acrobat PDF
Titre : Mesurer l'excess commuting à différentes échelles Type de document : Article/Communication Auteurs : Milo Monnier, Auteur ; Paul Chapron , Auteur ; Hadrien Commenges, Auteur ; Maxime Lenormand, Auteur Editeur : [s.l.] : [s.n.] Année de publication : 2019 Projets : NetCost / Lenormand, Maxime Conférence : Théo Quant 2019, 14es rencontres des nouvelles approches en géographie théorique et quantitative 06/02/2019 08/02/2019 Besançon France Open Access Proceedings Langues : Français (fre) Descripteur : [Vedettes matières IGN] Analyse spatiale
[Termes IGN] échelle cartographique
[Termes IGN] migration pendulaire
[Termes IGN] mise à l'échelle
[Termes IGN] origine - destination
[Termes IGN] villeRésumé : (auteur) Les déplacements en excès ("excess commuting") se définissent comme "des déplacements non optimisés dans une forme urbaine donnée". Le concept d’excess commuting permet d’analyser la dissociation spatiale entre domicile et lieu de travail à une échelle donnée. Il est généralement calculé en comparant les déplacements observés avec les déplacements optimisés obtenus en minimisant la distance totale parcourue tout en préservant l’emplacement des lieux de résidence et des lieux de travail. Une forme de programmation linéaire appelée "problème de transport" est souvent utilisée pour optimiser la matrice de déplacements domiciletravail. Beaucoup étudié ces dernières années, l’excess commuting permet de mieux comprendre le lien entre forme urbaine et efficacité du réseau de navettage. Cet indicateur est cependant sensible à la manière dont la matrice de déplacements domicile-travail est construite. Par exemple, la définition de la région d'étude et son découpage en unités spatiales sont des facteurs pouvant impacter l’excess commuting et ainsi biaiser la comparaison de différentes régions. Plusieurs études ont déjà été menées sur le sujet mais les effets combinés de ces facteurs restent cependant encore peu connus, particulièrement au niveau local. Durant cette présentation, nous proposerons un cadre méthodologique permettant de générer automatiquement des matrices de déplacements domicile-travail à différentes échelles ainsi que les matrices optimisées associées. Nous nous intéresserons en particulier à la sensibilité de la mesure d’excess commuting aux changements d’échelle et aux limites spatiales de la région d’étude. Nous étudierons ces effets pour plusieurs villes d’Europe et à différentes échelles : dans un premier temps à une échelle globale permettant de comparer nos différents cas d’études, puis à une échelle plus locale pour étudier la distribution spatiale des déplacements en excès. Numéro de notice : C2019-054 Affiliation des auteurs : LASTIG COGIT+Ext (2012-2019) Thématique : GEOMATIQUE Nature : Poster nature-HAL : Poster-avec-CL DOI : sans En ligne : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02889649 Format de la ressource électronique : URL article Permalink : https://documentation.ensg.eu/index.php?lvl=notice_display&id=96643