Résumé : |
(Auteur) Cet article propose une méthode d'élaboration des cartes industrielles de valeur autant scientifique que pratique, qui puisse être admise à l'échelon international et qui élève cette branche de la cartographie à un niveau comparable à celui de la cartographie physique. Deux principes ont été observés : le premier est de n'utiliser que des données qu'on peut obtenir sans difficultés excessives, le deuxième est de les traiter en vue d'atteindre un effet cartographique maximum. Ainsi, la méthode présentée ici s'applique à l'élaboration de cartes où les industries sont reportées par usine, par ville et par région aux échelles respectives de 1 : 10000, 1 : 250000 et 1 : 1 000000. Le problème numéro un est le choix des informations qu'on veut représenter sur la carte. Comme toute implantation industrielle offre quinze critères statistiques possibles, on ne peut en choisir que six pour des raisons de convenance, de clarté et de pratique. Les données choisies dans notre article sont la surface occupée par l'industrie, le capital engagé, le rendement, le personnel employé selon le sexe, et l'ancienneté de l'établissement. Ce choix des critères doit être modifié lorsqu'on établit des cartes industrielles par région. Ensuite viennent les problèmes difficiles concernant l'harmonisation des différents étalements propres à chaque groupe de valeurs statistiques et la comparaison de données aussi hétéroclites que des acres, des livres sterling, des nombres de personnes et des années. La solution choisie - peut-être la seule possible - a été de répartir chaque donnée en six classes statistiques, un procédé qui s'est avéré possible seulement après analyse et essai sur des cas réels. En dernier lieu, cette présentation cartographique des industries, aussi bien qualitative que quantitative, a été menée à bien en utilisant des signes conventionnels en forme d'astérisque, car ils prennent peu de place, attirent le regard et forment rapidement des silhouettes typiques reconnaissables. Cette méthode d'établissement des cartes industrielles présente des faits et des caractéristiques que la formation géographique traditionnelle a ignorés jusqu'à présent : de plus, elle montre comment la rédaction des cartes industrielles peut être appliquée à la planification urbaine, régionale et nationale.(Auteur) Cet article propose une méthode d'élaboration des cartes industrielles de valeur autant scientifique que pratique, qui puisse être admise à l'échelon international et qui élève cette branche de la cartographie à un niveau comparable à celui de la cartographie physique. Deux principes ont été observés : le premier est de n'utiliser que des données qu'on peut obtenir sans difficultés excessives, le deuxième est de les traiter en vue d'atteindre un effet cartographique maximum. Ainsi, la méthode présentée ici s'applique à l'élaboration de cartes où les industries sont reportées par usine, par ville et par région aux échelles respectives de 1 : 10000, 1 : 250000 et 1 : 1 000000. Le problème numéro un est le choix des informations qu'on veut représenter sur la carte. Comme toute implantation industrielle offre quinze critères statistiques possibles, on ne peut en choisir que six pour des raisons de convenance, de clarté et de pratique. Les données choisies dans notre article sont la surface occupée par l'industrie, le capital engagé, le rendement, le personnel employé selon le sexe, et l'ancienneté de l'établissement. Ce choix des critères doit être modifié lorsqu'on établit des cartes industrielles par région. Ensuite viennent les problèmes difficiles concernant l'harmonisation des différents étalements propres à chaque groupe de valeurs statistiques et la comparaison de données aussi hétéroclites que des acres, des livres sterling, des nombres de personnes et des années. La solution choisie - peut-être la seule possible - a été de répartir chaque donnée en six classes statistiques, un procédé qui s'est avéré possible seulement après analyse et essai sur des cas réels. En dernier lieu, cette présentation cartographique des industries, aussi bien qualitative que quantitative, a été menée à bien en utilisant des signes conventionnels en forme d'astérisque, car ils prennent peu de place, attirent le regard et forment rapidement des silhouettes typiques reconnaissables. Cette méthode d'établissement des cartes industrielles présente des faits et des caractéristiques que la formation géographique traditionnelle a ignorés jusqu'à présent : de plus, elle montre comment la rédaction des cartes industrielles peut être appliquée à la planification urbaine, régionale et nationale. |