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Auteur Laurence Bourjot |
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RENECOFOR. Dix ans de suivi de la végétation forestière : aspects méthodologiques et évolution temporelle de la flore (1994/1995-2005) / Frédéric Archaux (2009)
Titre de série : RENECOFOR Titre : Dix ans de suivi de la végétation forestière : aspects méthodologiques et évolution temporelle de la flore (1994/1995-2005) Type de document : Monographie Auteurs : Frédéric Archaux, Auteur ; Vincent Boulanger, Auteur ; Sylvaine Camaret, Auteur ; Emmanuel Corcket, Auteur ; Jean-Luc Dupouey, Auteur ; F. Forgeard, Auteur ; Patricia Heuzé, Auteur ; M. Lebret-Gallet, Auteur ; Anders Mårell, Auteur ; K. Payet, Auteur ; Erwin Ulrich, Auteur ; P. Behr, Auteur ; Laurence Bourjot, Auteur ; Alain Brêthes, Auteur ; Richard Chevalier, Auteur ; Jean-François Dobremez, Auteur ; Yann Dumas, Auteur ; Gérard Dumé, Auteur ; et al., Auteur Editeur : Paris [France] : Office national des forêts ONF Année de publication : 2009 Importance : 456 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84207-339-8 Langues : Français (fre) Descripteur : [Termes IGN] analyse spatio-temporelle
[Termes IGN] données météorologiques
[Termes IGN] dynamique de la végétation
[Termes IGN] échantillonnage
[Termes IGN] identification de plantes
[Termes IGN] placette d'échantillonnage
[Termes IGN] richesse floristique
[Termes IGN] source d'erreur
[Termes IGN] surveillance forestière
[Vedettes matières IGN] Inventaire forestierRésumé : (auteur) Le réseau RENECOFOR est à ce jour le seul exemple français de suivi floristique de 102 sites permanents à l'échelle de la diversité des ses forêts de production. Les deux premières campagnes ont eu lieu en 1995 et en 2000 et ont donné lieu à deux publications (Dobremez et al. 1997, Camaret et al. 2004). Par ailleurs, 12 des 102 placettes du réseau font l'objet d'un suivi annuel depuis la mise en place du réseau (réseau Oxalis). Ce rapport présente la synthèse des analyses réalisées sur les trois premières campagnes, en intégrant la campagne d'observation réalisée en 2005. Après une brève présentation (1) des placettes floristiques, (2) des protocoles d'échantillonnage et d'assurance-contrôle qualité (exercices d'intercalibration, visites de contrôle) et (3) de la base de saisie Renecoflore, sont exposés les choix opérés sur les données d'origine pour les analyses. La seconde partie du rapport traite des sources de variabilité des observations (effet opérateur, saisonnalité et fluctuations interannuelles des cortèges floristique). Le rapport expose alors les évolutions temporelles des peuplements, des retombées atmosphériques et des conditions climatiques observées dans les placettes du réseau. La fin du rapport cherche ensuite à expliquer les évolutions des cortèges floristiques en lien avec ces évolutions de l'environnement. Nous nous sommes focalisés successivement sur (1) l'évolution de la flore dans les sous-placettes non encloses en lien avec les évolutions des peuplements (tempêtes, coupes) et des retombées atmosphériques, (2) la comparaison entre sous-placettes encloses et non encloses en lien avec la pression d'herbivorie et (3) les fluctuations annuelles de la flore au sein du sous-réseau Oxalis en lien avec le climat. Les exercices d'intercalibration et les visites de contrôle ont mis en évidence que près d'une espèce sur cinq est ratée lors d'une visite (résultat également confirmé par la comparaison des relevés printaniers et estivaux). Ces valeurs élevées correspondent toutefois aux taux moyens rapportés dans la littérature. En comparaison, les erreurs de détermination et les déterminations au genre seulement sont nettement moins fréquentes que les cas de non-détection. Ces analyses indiquent également qu'il faut privilégier les équipes d'au moins deux personnes, les botanistes expérimentés avec une connaissance fine de la flore locale et limiter le nombre de relevés quotidiens. Enfin, des différences significatives du niveau d'exhaustivité des relevés existent entre équipes, lesquelles rendent nécessaires la prise en compte d'un effet opérateur lors des analyses des données RENECOFOR. La comparaison des relevés de printemps et d'été montre qu'un nombre non négligeable de taxons est rencontré plus fréquemment à l'une ou l'autre saison, même si l'utilité de deux visites repose moins sur la saisonnalité des cortèges floristiques que sur le fait que le temps de recherche des espèces est doublé. En moyenne, les visites de printemps et d'été permettent aux équipes de détecter entre 90 et 95% des espèces présentes. Parmi les douze placettes Oxalis, seulement 25 % à 50 % des espèces sont observées tous les ans : quatre à cinq années de relevés permettent en général de recenser au moins 85 % des espèces, ce qui signifie qu'un nombre relativement limité d'espèces sont véritablement fugaces. En extrapolant des placettes Oxalis à l'ensemble du dispositif, ces analyses montrent qu'entre 13 et 28 % des espèces présentes sur les placettes RENECOFOR entre 1995 et 2005 n'ont pas été détectées à l'issue des trois passages quinquennaux. Ce n'est certainement pas un hasard si ces chiffres sont cohérents avec l'effet opérateur mis en évidence dans les relevés de contrôle et les exercices d'intercalibration (même si une partie des espèces ratées correspond certainement à des espèces éphémères). Ces analyses montrent également que la stratégie dont la performance se rapproche le plus d'un échantillonnage tous les ans consiste à effectuer les relevés deux années successives sur un cycle de 4 ans. La future stratégie d'échantillonnage de la flore au sein des placettes RENECOFOR repose sur des relevés tous les dix ans (fréquence décennale), à l'exception d'un sous-réseau de placettes (CATAENAT) où la fréquence demeurera quinquennale. Un compromis au surcoût acceptable serait de prévoir des relevés floristiques deux années de suite tous les 4 ans sur les placettes CATAENAT. Un tel dispositif permettrait notamment d'estimer la variabilité interannuelle (et ses évolutions au cours du temps) et la variabilité à plus long terme. L'historique des coupes et des chablis n'est pas parfaitement connu pour l'ensemble des placettes. Néanmoins, treize placettes n'ont vraisemblablement jamais fait l'objet de coupes depuis 1991/1992 (mais huit d'entre elles ont été touchées par les tempêtes de 1999), 67 placettes ont connu une coupe, 21 deux coupes et une trois coupes. Les tempêtes de 1999 ont touché 53 placettes dont 32 placettes plus lourdement touchées (au moins 5% des arbres touchés). Les tempêtes ont évidemment entraîné des modifications dendrométriques des peuplements. Le suivi des dépôts atmosphériques sous couvert depuis 1993 dans 26 placettes du sous-réseau CATAENAT) montre qu'une légère baisse des dépôts azotés et une baisse plus nette des dépôts de sulfates. L'étude de l'évolution des températures de 1995 à 2005 indique (1) très clairement des fluctuations synchrones entre les placettes, pour les quatre saisons, (2) une tendance à des étés plus chauds et des automnes régulièrement plus chauds à partir de 1998, (3) plusieurs épisodes climatiques exceptionnels (fortes températures automnales de 1997, canicule de l'été 2003) et (4) que les années 1995, 2000 et 2005 sont globalement dans la normale. Le synchronisme entre placettes est nettement moins marqué pour les précipitations. Même si les évolutions de la structure des communautés végétales semblent peu marquées à l'échelle du réseau entre 1995 et 2005, des changements floristiques sensibles sont visibles à une échelle plus fine. L'amplitude de déplacement est toujours relativement faible, ce qui suggère (1) une forte inertie des écosystèmes forestiers et (2) une grande différence d'échelle entre les variations floristiques observées à l'intérieur du type de placettes et la diversité floristique existant ente ces différents types. La forte dépendance de ces variations de structure des communautés aux types de placettes RENECOFOR considérés suggère un déterminisme environnemental complexe qui reste à rechercher. Les analyses menées à différents niveaux (indices synthétiques via la richesse spécifique et les indices d'Ellenberg ; assemblages via l'AFC ; espèces communes) ne montrent pas d'évolution directionnelle très marquée de la flore. Au contraire, les changements sont subtils, et reflètent en premier lieu l'évolution des peuplements sous l'influence des tempêtes et du sylviculteur et dans un second temps des dépôts atmosphériques. L'étude des caractéristiques écologiques de la flore mesurées par les indices d'Ellenberg montre (1) clairement une distinction entre placettes touchées et épargnées par les tempêtes de 1999 et (2) un effet limité des retombées atmosphériques (qui porte uniquement sur l'évolution du caractère nitrophile de la flore entre 1995 et 2000; aucun n'apparaît entre le caractère acidiphile de la flore et les dépôts de sulfate). De façon plus générale, les analyses mettent en avant l'importance pour la végétation herbacée de la compétition avec les étages supérieurs. Après dix années de mise en défens de la végétation, il ressort des comparaisons des relevés floristiques entre enclos et exclos que (1) la richesse et la diversité spécifique de la strate herbacée sont moins élevées dans l'enclos - et inversement pour les strates arbustives- et (2) la flore est moins héliophile et nitrophile dans l'enclos : ces observations sont cohérentes avec une régulation des communautés herbacées par les strates arbustives via leur interception de la lumière. D'autre part, cet effet positif des grands herbivores sur la diversité de la flore herbacée est d'autant plus marqué que la pression d'herbivorie était élevée lors de l'installation du dispositif. Les données Oxalis montrent que la richesse spécifique évolue de façon synchrone entre les huit sous-placettes de chaque placette et entre placettes proches géographiquement. Les fluctuations de la richesse sont en bonne partie expliquées par les variations interannuelles des précipitations et des températures. Par ailleurs, la flore en montagne réagit fréquemment de manière opposée à celle de plaine aux mêmes conditions climatiques. Si la flore réagit effectivement rapidement aux conditions climatiques, elle n'a pas connu d'évolution directionnelle évidente sur la période considérée (conformément à ce qui est observé à l'échelle du réseau entier) et plus encore, elle a particulièrement bien résisté à la sécheresse/canicule 2003. Plusieurs perspectives sont enfin proposées, en particulier (1) l'exploration plus fine du rôle du climat sur les évolutions de la flore forestière, (2) une quantification plus fine du niveau des populations des grands herbivores à proximité des placettes et l'évolution de ces populations entre 1995 et 2005 pour mieux préciser la pression d'herbivorie et (3) une modélisation de l'évolution de la flore intégrant véritablement les sources de biais (effets équipe et saisonnalité) à partir de l'ensemble des sources disponibles (exercices d'intercalibration, visites de contrôle, passages de printemps et d'été). Numéro de notice : 17702 Affiliation des auteurs : IFN+Ext (1958-2011) Thématique : FORET Nature : Recueil / ouvrage collectif DOI : sans En ligne : https://hal.science/hal-00576688 Format de la ressource électronique : vers HAL Permalink : https://documentation.ensg.eu/index.php?lvl=notice_display&id=99845 RENECOFOR. Suivi de la composition floristique des placettes du réseau (1994/1995-2000) et élaboration d'un programme d'assurance qualité intensif / Sylvaine Camaret (2004)
Titre de série : RENECOFOR Titre : Suivi de la composition floristique des placettes du réseau (1994/1995-2000) et élaboration d'un programme d'assurance qualité intensif Type de document : Rapport Auteurs : Sylvaine Camaret, Éditeur scientifique ; Laurence Bourjot, Éditeur scientifique ; Jean-François Dobremez, Éditeur scientifique ; Réseau national de suivi à long terme des écosystèmes forestiers, Auteur Editeur : Fontainebleau [France] : Office national des forêts ONF Année de publication : 2004 Importance : 86 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84207-290-2 Langues : Français (fre) Descripteur : [Termes IGN] analyse diachronique
[Termes IGN] composition floristique
[Termes IGN] identification de plantes
[Termes IGN] inventaire de la végétation
[Termes IGN] placette d'échantillonnage
[Termes IGN] richesse floristique
[Vedettes matières IGN] BotaniqueIndex. décimale : 423.1 Botanique Résumé : (auteur) La deuxième campagne d'expertise floristique des 101 placettes du réseau forestier français s'est déroulée en 2000. Dix équipes ont participé aux relevés de végétation. L'analyse et le traitement des données ont été réalisés pour l'essentiel par l'équipe de l'Université de Savoie au Bourget-du-Lac. Par rapport à la première campagne de 1994-95, l'événement essentiel est la tempête de décembre 1999 qui a touché près de la moitié des parcelles du réseau. Dix-sept parcelles ont été endommagées à plus de 30 % dont 13 à plus de 70 %. En conséquence, seules 88 parcelles ont fait l'objet d'un inventaire floristique. L'une d'entre elles (PM 40b) n'a pas été prise en compte dans la plupart des traitements de données en raison d'une réorganisation des sous-placettes. En outre, depuis l'installation du dispositif, 116 coupes ont été effectuées dans les parcelles et, au cours des 5 dernières années, 53 chablis au total ont affecté les peuplements observés.
Les méthodes d'évaluation de la végétation sont les mêmes que lors de la première campagne, mais seuls deux relevés ont été faits, l'un au printemps, l'autre en été. En effet, un suivi pluriannuel de quelques placettes a démontré que deux relevés au cours de la saison de végétation suffisent à déceler la plupart des espèces. En 1995, les relevés de "contrôle" avaient montré une assez forte variabilité des observations réalisées sur une même parcelle par des équipes différentes. Au cours de la campagne 2000, 10 parcelles ont été observées par deux équipes. Pour améliorer encore la qualité des observations, des journées d'intercalibration ont été organisées à deux reprises. L'amélioration de la qualité est nette à l'issue de ces exercices. Dans l'intervalle des deux campagnes, 14 placettes réparties dans les trois grandes régions biogéographiques (atlantique, subcontinentale, montagnarde) ont été suivies chaque année de façon à évaluer la variabilité inter-annuelle éventuelle de la végétation herbacée. Le résultat principal est que la pression d'observation permet de découvrir chaque année de nouvelles espèces. En outre, certaines espèces ne sont pas revues d'une année à l'autre, soit qu'elles aient vraiment disparu, soit que leur développement ne permette pas de les reconnaître. Ces variations semblent dues essentiellement aux conditions météorologiques particulières de l'année.
Après 5 années, l'effet de la mise en défens de la partie centrale des placettes est parfois bien net. Les ronces
(Rubus) sont le marqueur le plus visible de l'effet des non-prélèvements par les animaux sauvages. La richesse floristique totale, a un peu augmenté : pour les arbres, on passe de 38 à 39 espèces ; pour les arbustes hauts de 62 à 67 ; pour les arbustes bas de 122 à 126 ; pour les herbacées de 600 à 636 et pour les mousses de 89 à 109. Si l'on considère l'ensemble des espèces, plantes vasculaires et mousses + lichens terricoles et humicoles, 92 espèces n'ont été observées qu'en 1994-95, 619 ont été vues lors des deux campagnes et 147 sont nouvelles en 2000. La richesse floristique moyenne des parcelles s'élève à 66,3 espèces (3,4 arbres, 4,2 arbustes hauts, 10,7 arbustes bas, 38,4 herbacées et 9,6 mousses). La plus pauvre des parcelles ne compte que 9 espèces et la plus riche atteint 134 espèces. La modification de la composition floristique entre les deux campagnes concerne 34 à 46% des parcelles, selon le paramètre étudié. Elle est due à l'effet enclos plus qu'à l'effet année, avec un effet enclos dans 62 % des placettes (pour au moins une espèce végétale et/ou une valeur d'Ellenberg et/ou la richesse et/ou la diversité spécifique) (56 de 89 placettes). Les indices d'Ellenberg sont restés stables. Les 10 à 28% de modifications concernent surtout l'indice lumière. Le recouvrement de la végétation est resté, lui aussi, stable, sauf pour les ronces. Le changement dans la présence et dans le recouvrement de Rubus est le fait le plus marquant et explique d'ailleurs presque toutes les modifications (effet enclos, recouvrement). L'effet des ongulés sauvages est la première des modifications perceptibles dans les parcelles du réseau.Numéro de notice : IFN_1540 Affiliation des auteurs : non IGN Thématique : FORET Nature : Rapport DOI : sans Permalink : https://documentation.ensg.eu/index.php?lvl=notice_display&id=66510 Exemplaires(1)
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