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Auteur Maria-Sibylla Hesse |
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Les productions à caractère symbolique du site moustérien de La Roche-Cotard à Langeais (Indre-et-Loire, France) dans leur contexte géologique / Jean-Claude Marquet in Paléo, revue d'archéologie préhistorique, n° 25 (2014)
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Titre : Les productions à caractère symbolique du site moustérien de La Roche-Cotard à Langeais (Indre-et-Loire, France) dans leur contexte géologique Titre original : Symbolic character productions in the mousterian site of La Roche-Cotard in Langeais (Indre-et-Loire, France) and their geological context Type de document : Article/Communication Auteurs : Jean-Claude Marquet, Auteur ; Michel Lorblanchet, Auteur ; Yves Egels , Auteur ; José Esquerre-Pourtère, Auteur ; Maria-Sibylla Hesse, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : pp 169 - 194 Note générale : bibliographie Langues : Français (fre) Descripteur : [Vedettes matières IGN] Histoire
[Termes IGN] grotte
[Termes IGN] site archéologiqueRésumé : (auteur) Le site de La Roche-Cotard se trouve sur la rive droite de la vallée de la Loire à une vingtaine de kilomètres en aval de Tours. Le gisement, mis au jour en 1846, suite à l’extraction de matériaux, a été fouillé en 1912. Les recherches ont repris de 1975 à 1978, puis à partir de 2008. Les premières recherches, en 1975, permettent la découverte, devant l’entrée de la grotte, d’un lambeau de plage de Loire sur lequel les hommes de Néandertal ont allumé un feu, abandonné des pièces d’industrie lithique et une protofigurine, appelée par M. Lorblanchet « masque de La Roche-Cotard » (Marquet, Lorblanchet 2000, 2003). Un abri très bas est également découvert ; il contient un peu d’industrie lithique et un aménagement de blocs au sol. À partir de 2008, les nouvelles fouilles mettent au jour une petite grotte-abri comblée de sédiments, présentant également des indices d’occupation par l’homme de Néandertal. Elles poursuivent également le travail à l’intérieur de la cavité principale. L’examen approfondi des parois, effectué par J.-C. Marquet avec les appuis de M. Lorblanchet, P. Paillet et E. Man-Estier, permet de reconnaître quatre panneaux, trois de tracés digitaux et un de ponctuations. Ces traces sont visibles car il y a eu enlèvement de matière (au doigt ou à l’aide d’un instrument pouvant donner le même type de trace) sur la paroi de « craie tuffeau » (nom vernaculaire donné à cette roche) altérée, recouverte par un mince film de limon argileux. Sur l’un des panneaux, on observe une figuration circulaire, sur les deux autres des ensembles de tracés parallèles, organisés et rythmés. Quatre taches ocre rouge ont été repérées. Les études géométrique, granulométrique et morphologique des dépôts, ainsi que les datations des os par le 14C et des sédiments par la méthode OSL, montrent qu’après l’occupation par les hommes de Néandertal, l’entrée de la cavité a été occultée, pour n’être réouverte qu’en 1846 (voire seulement en 1912). Aucune datation directe des tracés n’est possible. Cependant, leur altération locale, les datations des os et des sédiments situés juste devant les panneaux et naturellement celle de la fermeture de l’entrée de la grotte après l’occupation par Néandertal autorisent à exclure un âge récent. Masque, tracés et traces de peinture dans une cavité inaccessible à Homo sapiens jusqu’en 1846, géométrie des dépôts, confèrent au site de La Roche-Cotard un très grand intérêt au moment où est sérieusement reconsidérée la question des compétences de l’homme de Néandertal. Numéro de notice : A2014-819 Affiliation des auteurs : ENSG+Ext (2012-2019) Thématique : IMAGERIE Nature : Article nature-HAL : ArtAvecCL-RevueNat DOI : 10.4000/paleo.2780 Date de publication en ligne : 28/07/2015 En ligne : https://doi.org/10.4000/paleo.2780 Format de la ressource électronique : URL article Permalink : https://documentation.ensg.eu/index.php?lvl=notice_display&id=97462
in Paléo, revue d'archéologie préhistorique > n° 25 (2014) . - pp 169 - 194[article]