Titre de série : |
RENECOFOR |
Titre : |
Suivi de la composition floristique des placettes du réseau (1994/1995-2000) et élaboration d'un programme d'assurance qualité intensif |
Type de document : |
Rapport |
Auteurs : |
Sylvaine Camaret, Éditeur scientifique ; Laurence Bourjot, Éditeur scientifique ; Jean-François Dobremez, Éditeur scientifique ; Réseau national de suivi à long terme des écosystèmes forestiers, Auteur |
Editeur : |
Fontainebleau [France] : Office national des forêts ONF |
Année de publication : |
2004 |
Importance : |
86 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-84207-290-2 |
Langues : |
Français (fre) |
Descripteur : |
[Termes IGN] analyse diachronique [Termes IGN] composition floristique [Termes IGN] identification de plantes [Termes IGN] inventaire de la végétation [Termes IGN] placette d'échantillonnage [Termes IGN] richesse floristique [Vedettes matières IGN] Botanique
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Index. décimale : |
423.1 Botanique |
Résumé : |
(auteur) La deuxième campagne d'expertise floristique des 101 placettes du réseau forestier français s'est déroulée en 2000. Dix équipes ont participé aux relevés de végétation. L'analyse et le traitement des données ont été réalisés pour l'essentiel par l'équipe de l'Université de Savoie au Bourget-du-Lac. Par rapport à la première campagne de 1994-95, l'événement essentiel est la tempête de décembre 1999 qui a touché près de la moitié des parcelles du réseau. Dix-sept parcelles ont été endommagées à plus de 30 % dont 13 à plus de 70 %. En conséquence, seules 88 parcelles ont fait l'objet d'un inventaire floristique. L'une d'entre elles (PM 40b) n'a pas été prise en compte dans la plupart des traitements de données en raison d'une réorganisation des sous-placettes. En outre, depuis l'installation du dispositif, 116 coupes ont été effectuées dans les parcelles et, au cours des 5 dernières années, 53 chablis au total ont affecté les peuplements observés.
Les méthodes d'évaluation de la végétation sont les mêmes que lors de la première campagne, mais seuls deux relevés ont été faits, l'un au printemps, l'autre en été. En effet, un suivi pluriannuel de quelques placettes a démontré que deux relevés au cours de la saison de végétation suffisent à déceler la plupart des espèces. En 1995, les relevés de "contrôle" avaient montré une assez forte variabilité des observations réalisées sur une même parcelle par des équipes différentes. Au cours de la campagne 2000, 10 parcelles ont été observées par deux équipes. Pour améliorer encore la qualité des observations, des journées d'intercalibration ont été organisées à deux reprises. L'amélioration de la qualité est nette à l'issue de ces exercices. Dans l'intervalle des deux campagnes, 14 placettes réparties dans les trois grandes régions biogéographiques (atlantique, subcontinentale, montagnarde) ont été suivies chaque année de façon à évaluer la variabilité inter-annuelle éventuelle de la végétation herbacée. Le résultat principal est que la pression d'observation permet de découvrir chaque année de nouvelles espèces. En outre, certaines espèces ne sont pas revues d'une année à l'autre, soit qu'elles aient vraiment disparu, soit que leur développement ne permette pas de les reconnaître. Ces variations semblent dues essentiellement aux conditions météorologiques particulières de l'année.
Après 5 années, l'effet de la mise en défens de la partie centrale des placettes est parfois bien net. Les ronces
(Rubus) sont le marqueur le plus visible de l'effet des non-prélèvements par les animaux sauvages. La richesse floristique totale, a un peu augmenté : pour les arbres, on passe de 38 à 39 espèces ; pour les arbustes hauts de 62 à 67 ; pour les arbustes bas de 122 à 126 ; pour les herbacées de 600 à 636 et pour les mousses de 89 à 109. Si l'on considère l'ensemble des espèces, plantes vasculaires et mousses + lichens terricoles et humicoles, 92 espèces n'ont été observées qu'en 1994-95, 619 ont été vues lors des deux campagnes et 147 sont nouvelles en 2000. La richesse floristique moyenne des parcelles s'élève à 66,3 espèces (3,4 arbres, 4,2 arbustes hauts, 10,7 arbustes bas, 38,4 herbacées et 9,6 mousses). La plus pauvre des parcelles ne compte que 9 espèces et la plus riche atteint 134 espèces. La modification de la composition floristique entre les deux campagnes concerne 34 à 46% des parcelles, selon le paramètre étudié. Elle est due à l'effet enclos plus qu'à l'effet année, avec un effet enclos dans 62 % des placettes (pour au moins une espèce végétale et/ou une valeur d'Ellenberg et/ou la richesse et/ou la diversité spécifique) (56 de 89 placettes). Les indices d'Ellenberg sont restés stables. Les 10 à 28% de modifications concernent surtout l'indice lumière. Le recouvrement de la végétation est resté, lui aussi, stable, sauf pour les ronces. Le changement dans la présence et dans le recouvrement de Rubus est le fait le plus marquant et explique d'ailleurs presque toutes les modifications (effet enclos, recouvrement). L'effet des ongulés sauvages est la première des modifications perceptibles dans les parcelles du réseau. |
Numéro de notice : |
IFN_1540 |
Affiliation des auteurs : |
non IGN |
Thématique : |
FORET |
Nature : |
Rapport |
DOI : |
sans |
Permalink : |
https://documentation.ensg.eu/index.php?lvl=notice_display&id=66510 |
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