Titre : |
Contribution à la cartographie d’une matrice de flux |
Type de document : |
Thèse/HDR |
Auteurs : |
Françoise Bahoken, Auteur ; Claude Grasland, Directeur de thèse ; Christine Zanin, Directeur de thèse |
Editeur : |
Paris : Université de Paris 7 Denis Diderot |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
520 p. |
Format : |
21 x 30 cm |
Note générale : |
Bibliographie
Thèse présentée pour obtenir le grade de Docteur de l’Université Paris Diderot (Paris 7), Géographie - Sciences des territoires, Ecole Doctorale : Géographie de Paris (ED 434) Espaces, Sociétés, Aménagement |
Langues : |
Français (fre) |
Descripteur : |
[Vedettes matières IGN] Cartographie thématique [Termes IGN] cartographie des flux [Termes IGN] complexité de la carte [Termes IGN] conception cartographique [Termes IGN] données de flux [Termes IGN] données numériques [Termes IGN] flux [Termes IGN] lisibilité perceptive [Termes IGN] matrice [Termes IGN] représentation cartographique [Termes IGN] sémiologie graphique
|
Index. décimale : |
THESE Thèses et HDR |
Résumé : |
(auteur) Une matrice de flux est un tableau croisé formé de (1,…,i ,… k) lignes et de (1, …,j ,…, p) colonnes, respectivement lieux d’origine et de destination, dont le croisement forme une valeur quantitative : le flux (Fij). Sa cartographie a pour objectif de représenter graphiquement ces valeurs. Pour cela, elle les transforme en figurés linéaires, ponctuels et/ou zonaux puis les projette dans un espace assorti d’une métrique communément géographique. Lorsque la matrice est dense, cette approche pourtant bien connue pose de nombreuses difficultés d’ordres méthodologique et pratique, des contraintes graphiques et des défis techniques et technologiques qu’il convient de résoudre au risque de produire une figure illisible, caractéristique de l’effet spaghetti. La réponse traditionnellement apportée consiste à simplifier la figure en sélectionnant l’information à représenter et/ou en réduisant sa résolution. Essentiellement numérique ou technologique, elle ne s’inscrit pas dans un raisonnement théorique et conceptuel qui intéresse le processus de construction cartographique. Quelles en sont les raisons ? Est-ce à dire que les solutions à ces problèmes cartographiques seraient exclusivement numériques ? Que signifie in fine représenter des valeurs de flux sur une carte ?
La thèse s’inscrit dans l’objectif général de réduction de la complexité inhérente au processus de cartographie d’une matrice de flux. Elle propose pour ce faire quatre familles de contributions théoriques et méthodologiques. La première d’entre elles est d’ordre analytique, elle fournit une formalisation des composantes de l’effet spaghetti conduisant à une typologie (validée sur des cartes anciennes et récentes) associant une et une seule méthode de cartographie aux trois principaux types de matrices de flux identifiés. La seconde contribution est théorique et conceptuelle. Fondée sur une grille d’analyse sémiotique (signifiant, signifié), elle établit la signification de la carte de flux au regard de celle du mouvement et introduit l’espace géographique dans le processus cartographique (en complément éventuel de sa modélisation qui ne fait pas l’objet de la thèse). En montrant l’invariance du processus cartographique du flux, quelle que soit l’échelle géographique et la thématique, la thèse souligne l’importance de la sémantique (flux, mouvement) et, par conséquent, de l’interprétation et de la procédure sous-jacente de sélection de l’information de flux représentée. La troisième famille de contribution est d’ordre méthodologique. Elle propose, dans un premier temps, un renouvellement de la sémiologie cartographique des flux qui modifie la perception de ses motifs sans mobiliser les données numériques. La quatrième famille de contribution porte le regard, à l’inverse de la précédente, sur les données numériques, en particulier sur le choix du critère de sélection de l’information à représenter. D’abord fondée sur l’intégration de différents critères spatiaux de séparation ou de proximité des lieux pour réduire la matrice, l’approche mobilise ensuite un critère unique de sélection qui agit soit globalement, c’est-à-dire à l’échelle de la matrice, soit localement, autrement dit sur les localités (les lignes et/ou les colonnes) introduites dans le cadre d’une analyse cartographique des flux dominants. L’approche se voulant générale et généralisable, les solutions proposées sont validées empiriquement sur des matrices de flux migratoires ou commerciaux s’exprimant à différentes échelles géographiques (de l’échelle locale au niveau mondial). |
Note de contenu : |
Introduction
1e partie - Etat de l'art des méthodes de cartographie de flux. Enoncé des problèmes, des contraintes graphiques et des difficulté d'ordre méthodologique.
2e partie - Propositions de solutions visant à réduire la complexité de la carte de flux.
|
Numéro de notice : |
21570 |
Affiliation des auteurs : |
non IGN |
Thématique : |
GEOMATIQUE |
Nature : |
Thèse française |
Note de thèse : |
Thèse de doctorat : Géographie - Sciences des territoires : Paris 7 : 2016 |
nature-HAL : |
Thèse |
DOI : |
sans |
En ligne : |
https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-01273776 |
Format de la ressource électronique : |
URL |
Permalink : |
https://documentation.ensg.eu/index.php?lvl=notice_display&id=90558 |
| |